Nos Notes sur les meilleures pratiques (BPN) sont des résumés concis des interventions ou des approches qui ont toujours prouvé leur efficacité dans l'amélioration de la vie des petits agriculteurs dans certaines parties du monde où les ressources sont limitées. Les pratiques abordées dans chaque BPN sont celles avec lesquelles les membres du personnel de ECHO sont plus familiers, sur la base d'une expérience concrète ou des rapports provenant du réseau des praticiens du développement de ECHO. Habituellement, les pratiques mentionnées dans un BPN ont été présentées dans les Notes techniques écrites auparavant ou dans notre bulletin trimestriel sur l’agriculture, les Notes de développement de ECHO. Les références à celles-ci et toute autre source d'information sont notées.

Chaque BPN est donc un excellent accès à une foule de documents de ECHO sur des préoccupations importantes des agriculteurs. Chaque BPN commence par une description de la question ou du sujet abordé. Ensuite, étant donné qu'il existe rarement une solution qui s’applique à toutes les circonstances, des principes importants sont présentés qui peuvent aider à guider la prise de décision dans le choix et la mise en œuvre des meilleures pratiques qui suivent. A la fin de chaque BPN, il y a une liste de ressources pour en savoir plus, ainsi que des liens vers des publications ou des exposés s’y rapportant.

Voici les BPN développés à ce jour. Nous sommes impatients de recevoir vos réflexions sur les pratiques agricoles que vous jugez les plus efficaces, ainsi que des thèmes proposés pour de futures BPN. Si vous avez des suggestions ou des commentaires concernant les Notes sur les meilleures pratiques, veuillez nous contacter.

8 Problématiques abordées dans cette publication (Affichage des numéro 8 - 1)

BPN #8 - Tropical Dryland Agriculture - 16/12/2021

It is estimated that drylands occupy 40% of the earth’s surface. Drylands are regions where the average annual precipitation is less than 65% of the average annual potential evapotranspiration (an Aridity Index of < 0.65). The FAO Aridity Index is defined as a 30 year average of annual precipitation divided by annual potential evapotranspiration. Thriving and even surviving in dryland climates has always been a challenge. Similarly, yearly rainfall has always been variable with droughts and floods occurring regularly for millennia. 

Cite as:

Hargrave, B. 2021. Best Practices for Tropical Dryland Agriculture. ECHO Best Practice Note No. 8.

BPN #7 - La sélection de légumineuses comme engrais verts/cultures de couverture - 26/05/2017

L’intégration de légumineuses dans les systèmes agricoles permet aux petits agriculteurs qui disposent de peu de ressources d’améliorer la santé et la résilience à long terme de leurs sols. Le succès ou l’échec de cette activité dépend dans une large mesure de la sélection de légumineuses adéquates. Dans ce sens, le présent document offre des connaissances sur la sélection de légumineuses qu’ECHO a acquises en comparant diverses légumineuses dans plusieurs régions de l’Asie du Sud-est et en effectuant des essais de sélection et de culture intercalaire en Afrique du Sud durant cinq cycles de culture.

Les ev/cc (engrais verts/cultures de couverture) sont des plantes cultivées pour couvrir et améliorer le sol ainsi que pour produire des effets bénéfiques sur d’autres cultures et l’écologie de la terre. On peut utiliser de nombreuses plantes comme ev/cc, mais le présent document porte principalement sur les légumineuses — des plantes appartenant à la famille des Fabacées. En symbiose avec certaines bactéries du sol, les légumineuses ont la capacité de convertir l’azote atmosphérique en azote « fixé » que les plantes peuvent assimiler. Ce processus s’appelle fixation biologique de l’azote.

BPN #6 - Agriculture de conservation - 28/09/2016

Les agriculteurs dans de nombreuses régions du monde, en raison de la croissance de la population humaine, n’ont guère d’autre choix que de cultiver leurs terres en permanence, ne disposant pas suffisamment de ressources pour remplacer les éléments nutritifs retirés par chaque culture successive. Les résidus des cultures sont souvent perdus en tant que source de matière organique et de paillis, généralement par combustion ou par prélèvement comme aliments pour animaux ou comme combustible de cuisson. Surtout dans les zones où les réserves d’éléments nutritifs sont déjà en faibles quantités et où la couche arable est exposée à l’érosion, les sols perdent leur capacité à maintenir un rendement adéquat des cultures. En outre, les phénomènes météorologiques extrêmes, les changements climatiques défavorables, les conflits humains et les maladies peuvent tous nuire aux capacités des petits exploitants à maintenir la capacité de production de leurs sols. L’agriculture de conservation est un moyen par lequel le cycle de dégradation des terres peut être inversé.

L’agriculture de conservation (AC) est une approche de gestion des terres qui permet d’économiser les ressources et qui optimise et maintient la capacité des sols à produire de la nourriture. Dans l’AC, la durabilité est liée à la préservation écologique des paysages agricoles. Ceci est obtenu grâce à 1) une réduction de la perturbation du sol, 2) le fait garder les sols couverts et 3) la diversification des cultures. La réalisation de ces trois éléments nécessite une combinaison de pratiques, pour lesquelles il existe de nombreuses options. En pensant à l’AC comme un système global, plutôt qu’un ensemble fixe de techniques, cela donne aux agriculteurs et aux praticiens la liberté d’évaluer et d’adopter un ensemble de pratiques liées à l’AC et adaptées aux besoins locaux.

BPN #5 - Conservation des semences dans les régions tropicales - 22/03/2016

Yearly production of grains, pulses, and vegetables depends on a reliable supply of quality seed. This is true for the farmer growing a crop to feed their family as well as for the agricultural worker evaluating and growing out seeds of a new crop species or variety that could improve lives. In both cases, seeds need to be stored during the interval between the harvesting of one crop and the planting of another. 

Focusing on the needs of agricultural development workers, there could be multiple reasons for needing to learn more about seed storage. Perhaps seeds or promising crops are brought to a project area, but they cannot be planted immediately. Seeds of valuable, local varieties may need to be stored for future observation trials or to be grown out in anticipation of a community seed exchange event. Proper seed storage techniques can be crucial to maintaining not only the viability of seeds, but also the credibility of agricultural change agents and the ultimate success of a plant introduction.

Seeds deteriorate quickly under high heat and humidity. Seasonal variations exist within both dryland and humid tropical regions; however, the humid tropics are especially likely to have extremes in both heat and humidity. At the same time, resources to create ideal storage conditions are limited in many parts of the tropics. Electricity for seed drying, air cooling and de-humidifying storage rooms may be non-existent or erratic. This document outlines practical steps and techniques that can be used to store seeds under such conditions.

BPN #4 - Les projets agricoles institutionnels - 01/04/2014

Les membres du réseau d’ECHO nous posent souvent des questions concernant l’utilisation de leurs terres pour produire des aliments et/ou générer des revenus dans le but d’appuyer leurs projets non agricoles. De manière générale, ils veulent savoir comment démarrer un projet agricole institutionnel — une activité agricole coordonnée réalisée par une institution ou un collectif dans le but de produire des avantages économiques, environnementaux et/ou nutritionnels.

Voici quelques exemples de projets agricoles institutionnels:

  • 40 poules pondeuses qui produisent des oeufs pour un orphelinat
  • Un jardin de plantes médicinales sur le terrain d’une clinique dans un village
  • Quatre hectares de riz, trois hectares d’arbres fruitiers et 20 ruches exploitées par une école professionnelle
  • Une pépinière de plantules de moringa dans une petite école primaire privée

Le présent numéro de Pratiques exemplaires aborde des embûches et défis courants liés à la conception et à la réalisation d’un projet d’agriculture institutionnel. Il donne aussi un aperçu de principes et de pratiques éprouvés que les spécialistes en développement peuvent appliquer dans divers contextes.

BPN #3 - Assisting Pastoralists - 26/02/2014

Pastoralism is a livelihood whereby people depend upon herding domesticated livestock. In East Africa, pastoralists depend primarily upon cattle, sheep, donkeys, goats and camels— listed in order of least resilience as one moves into drier and more arid lowland areas. Pastoralists play an important, though often underappreciated, role in safeguarding animal genetic resources and indigenous breeds. In caring for their animals, pastoralists have a unique ability to utilize vast remote, droughtprone areas by regularly moving their herds to the best grazing areas. In fact, East Africa’s most celebrated large conservation areas exist today partly because of pastoralists’ capacity to traverse and defend grazing areas, which helped create buffer areas of reduced encroachment by agriculturalists.

To better understand the migratory aspect of the pastoralist’s life, it is helpful to be aware of the terms “nomadism” and “transhumance” used to describe the primary forms of pastoralism. Nomads do not create permanent settlements but move to or carry temporary structures with them; their migratory pattern can change from year to year. East African pastoralists are “semi-nomadic,” having a permanent home base where some of the family stays while others are out with the herds. The diet of nomadic pastoralists is based largely on livestock and food gathered from the wild. During the dry season and droughts, animals are sold to buy staple food.

Cite this article as:

ECHO Staff. 2014. Assisting Patoralists. ECHO Best Practice Note no. 3.

BPN #2 - L’atténuation des changements climatiques centrée sur les agriculteurs - 14/12/2020

ECHO reconnaît les changements climatiques comme une réalité profonde à laquelle sont confrontés les petits agriculteurs. Bon nombre de nos publications visent à aider les agriculteurs à faire face aux défis connexes tels que la chaleur et la sécheresse. Accroître la résilience des agriculteurs et minimiser les risques ont été des éléments clés des pratiques sur lesquelles nous avons écrit au fil des ans. Nous encourageons les stratégies «sans regret», les approches qui assurent une bonne gestion de la terre et une amélioration des moyens de subsistance, que les agriculteurs soient ou non confrontés à des changements climatiques immédiats. Cependant, nous considérons également les agriculteurs comme ayant un rôle essentiel à jouer dans l'atténuation de certaines des forces motrices des changements climatiques—ce que nous examinons dans cet article, qui est le premier d'une série en deux parties.

Citer comme suit:

Personnel d'ECHO staff. 2020. L’atténuation des changements climatiques. ECHO Practiques Exemplaires no. 2.

BPN #1 - L’amélioration des terres dégradées - 14/11/2012

L’UNCCD estime que plus de 250 millions de personnes sont touchées par la dégradation des terres et qu’environ 1 milliard de personnes dans plus de 100 pays sont à risque. Selon l’OMM, 33% de la superficie terrestre de la planète est vulnérable à la dégradation des terres. Elle estime notamment que 46 % des terres de l’Afrique sont vulnérables alors que la région subsaharienne est la plus vulnérable; par ailleurs, 25 % des terres de l’Asie sont vulnérables.