Le karité: l'arbre à beurre

Pendant combien de temps les feuilles de Chaya doivent-elles être bouillies?

Les légumes à feuilles verts: de la poudre de feuilles pour améliorer la nutrition

Banque de Semences d’ECHO:Les bijoux d'Ophar

Trousse de ressources didactiques de SPRING sur l'agriculture prenant en compte la nutrition


Articles


Le karité

Gene Fifer

La région aride située directement au sud du désert du Sahara (Sahel), qui s'étend du Sénégal à l’Éthiopie, dispose de sources limitées de graisses et d’huiles. Les produits laitiers provenant de vaches et de moutons sont rares et les cultures traditionnelles oléagineuses sont peu nombreuses. Cela est problématique pour la santé humaine car les graisses et les huiles contiennent des lipides essentiels à l’absorption de vitamines et constituent une source d’énergie riche en calories.

Le karité (Vitellaria paradoxa) est une source traditionnelle et largement répandue de graisse végétale dans le Sahel pour les peuples Bambara, Dioula, Peuhls, Haoussa et Wolof. Certains de ses noms communs semblent indiquer son importance diététique: arbre à beurre du Bambouk, arbre à beurre de galam et arbre à beurre. Parmi les autres noms communs dans de nombreuses langues différentes figurent karité, cárei, carité, lulu, sirreh, se, berekunan, tamba, taanga et kareje. La chair du fruit et le beurre provenant des noix de karité sont d’importantes sources de nourriture pendant les mois de famine du début de la saison des pluies, avant la récolte des cultures annuelles. Cependant, même si l’arbre à karité est répandu et utilisé traditionnellement, il est sous-utilisé en raison de la quantité importante de main-d’œuvre, de combustible et d’eau nécessaire pour le traiter. Le processus de fabrication du beurre, épuisant et exigeant en ressources, peut être rationalisé grâce à des méthodes modernes et peu techniques, qui pourraient en accroître l’utilisation comme protection contre l’insécurité alimentaire.

Les légumes à feuilles verts

Dawn Berkelaar

Les légumes à feuilles verts sont une source importante de vitamines et de minéraux. Dans les régions où la consommation de feuilles ne fait pas partie de la culture, la poudre de feuilles peut constituer un complément important au régime alimentaire. Nous avons écrit dans le passé sur la différence positive que la poudre de feuilles peut apporter en termes de nutrition. Nous partageons ici à nouveau l’importance des légumes à feuilles et de la poudre de feuilles, d’autant plus que de nombreux membres de notre réseau n’ont peut-être pas lu les premiers numéros de EDN.

Les bijoux d'Ophar

Gene Fifer

Il est rare qu'une plante ornementale attrayante et facile à cultiver soit aussi un délicieux légume vert à feuilles comestibles, idéal pour les salades, les sandwichs, les soupes et les ragoûts. Les bijoux d’Ophar (Talinum paniculatum), également appelé fameflower, se développe de la même manière qu’un pourpier. En tant que tel, il peut se réensemencer et croît facilement, avec peu d'attention et sans problèmes de parasites. Ses feuilles vert clair et ses petites fleurs roses égayent les jardins et s’intègrent bien aux jardins en récipients.  

Pendant combien de temps les feuilles de Chaya doivent-elles être bouillies?

Danielle Hepler, Abigail Hing, Sharon Kauffman, Tjia-Ern Lau, Mallory Ziegler, Richard Schaeffer, and Kathryn Witt, Messiah College Departments of Chemistry and Biochemistry and Health, Nutrition, and Exercise Science

Le chaya (Cnidoscolus aconitifolius) ou épinard arboricole est un arbuste vivace à croissance rapide (NT 53). C'est l'une des nombreuses plantes alimentaires contenant des cyanogènes, composés chimiques pouvant produire du cyanure d'hydrogène (HCN) toxique lors de la consommation de l'aliment (tableau 1). Le cyanure d'hydrogène est produit lorsque les cellules de la plante sont endommagées, car une enzyme située dans une partie de la cellule peut alors agir sur le cyanogène, qui est conservé dans une autre partie de la cellule. Les microorganismes vivant dans les intestins des animaux contiennent également de petites quantités d’enzymes qui libèrent le HCN des cyanogènes (Teles 2002).