Publié: 16/10/2020


Vous trouverez ci-dessous un résumé d'un rapport d'essai de semences que ECHO a reçu en 2013 de Chris Peterson, volontaire chez Peace Corps, en service en Ouganda (à Nalugala, dans le district de Wakiso). Le partage des résultats des efforts de Peterson est un exemple de ce à quoi s'attendre d'un essai de semences. Essayer de nouvelles cultures peut être très difficile, et toutes les cultures ne réussiront probablement pas. Néanmoins, les essais de semences sont des méthodes précieuses et à faible risque pour éclairer les plans de développement agricole. 

Aperçu

De nombreux agriculteurs ougandais ne travaillent pas la terre pendant la saison sèche en raison de la perception commune que rien ne peut être cultivé pendant cette période. Cependant, des cultures comme le sorgho et le mil peuvent tolérer des conditions sèches. Chris Peterson a entrepris de développer un jardin de démonstration de «saison sèche» dans la ferme de démonstration biologique de Bega kwa Bega Uganda Orphans (BKB), en utilisant des semences de plantes résistantes à la sécheresse de la Banque mondiale de semences de ECHO. Il espère que les enseignements tirés de l'augmentation de la productivité agricole contribueront à garantir la sécurité alimentaire locale. L'essai a également permis de démontrer des techniques peu coûteuses de conservation de l'eau.

Description du site

EDN149 Figure 5

Figure 5. Une partie de la ferme de démonstration biologique de Bega kwa Bega. Source: Chris Peterson

La ferme BKB (Figure 5) est située à environ 1177 m (3850 pieds) au-dessus du niveau de la mer, sur le lac Victoria entre Entebbe et Kampala, en Ouganda. Le degré de la parcelle est presque de niveau à légèrement en pente. Le sol est riche en argile, sujet aux pierres et poussiéreux lorsqu'il est sec. Le site n’avait pas bien donné ces dernières années. Une plantation d'agrumes précédemment plantée n’avait pas très bien donné, même lorsqu'elle avait été intercalée avec le chou, les haricots ou les aubergines. 

Selon Peterson, «de nombreuses termitières anciennes (ne brisant pas la surface actuelle) existent dans la parcelle. Il existe une perception selon laquelle le sol des termitières est pauvre, car le sol des monticules est difficile à creuser même lorsqu'il est humide, et impossible à creuser lorsqu'il est sec. Cependant, le sol des monticules est riche en éléments nutritifs (provenant des éléments nutritifs du sol profond amenés à la surface par l'activité des termites) et en matière organique (provenant des excréments et de la salive des termites) (Peterson, 2010) et est très bénéfique pour les plantes lorsqu’on laisse les mottes dures s’éroder et se désagréger. Les agriculteurs devraient être encouragés à détruire les anciennes termitières et à disperser la terre dans leurs fermes. »

À BKB, et plus généralement dans la région, les agriculteurs et les ouvriers agricoles enlevaient les résidus de récolte des champs en raison de problèmes de ravageurs. Cependant, cette pratique a entraîné une perte de matière organique et d'éléments nutritifs de la parcelle.

Des graines

Peterson a obtenu dix échantillons de sachets de semences de plantes résistantes à la sécheresse auprès de la Banque mondiale de semences de ECHO. Le tableau 1 répertorie les semences par nom, date de semis, date de germination, succès de germination, croissance des plantes et succès de récolte.

Peterson a semé une proportion élevée d'espèces de haricots dans l'essai, car la communauté locale considérait déjà le haricot comme une culture précieuse. «Il devrait être facilement adopté s'il pousse bien», a-t-il dit. Il a poursuivi en disant: «J'avais des inquiétudes au départ concernant le jicama, car les graines et les gousses sont toxiques et la communauté s'attend probablement à les manger plutôt que leurs tubercules. J'ai une préoccupation similaire avec le melon pastèque, bien que les pastèques soient courantes: la communauté s'attendra à consommer le melon (qui n'est pas comestible) plutôt que de passer par le travail de décorticage et de traitement des graines de melon. »

Tableau 1. Des semences de la banque mondiale de semences de ECHO, semées en 2013 dans la ferme de démonstration biologique de Bega kwa Bega.

Nom commun

Nom Scientifique

Date de semis

Nbre semé

Date de germination

Germination

Croissance

Récolte

Est-ce la peine d’en produire encore?

Pois chiche /Garbanzo

Cicer arietinum 2/20 23 2/26 Excellente Bonne Nulle

Oui, avec une attention accordée à la lutte contre les ravageurs

Jicama/ Dolique tubéreux

Pachyrhizus erosus 2/25 28 3/15 Bonne Assez bonne Bonne

Non, pas susceptible d’être populaire

Petit mil

Eleusine coracana 2/26 Broadcast 3/8 Excellente Excellente Excellente

Oui

Dolique

Vigna unguiculata ‘Bettergro Blackeye Pea' 2/20 48 2/24 Excellente Bonne Nulle

Oui si on prend le soin d’accorder de l’attention à l’espacement des cultures et la lutte contre les ravisseurs

Harico mungo/ gram vert

Vigna radiata 2/19 67 2/24 Excellente Excellente Excellente

Oui

Gombo

Abelmoschus esculentus 2/19 50 2/24 Excellente Excellente Excellente

Oui

Lablab

Lablab purpureus 'Blanc' 2/25 30 3/5 Excellente Excellente Mauvaise

Oui si on prend le soin d’accorder de l’attention à l’espacement des cultures

Pastèque

Citrullus lanatus ssp. colocynthoid 2/20 12 2/26 Mauvaise Mauvaise Nulle

No

Lupin changeant

Lupinus mutabilis 2/20 24 2/27 Mauvaise Mauvaise Nulle

No

Sorgho Sorghum bicolor ‘Résistant à la Striga’ 2/20 110 2/26 Excellente Excellente Excellente Oui

Le semis

EDN149 Figure 6

Figure 6. Lits surélevés recouverts de paillis. Source: Chris Peterson

Peterson a semé chaque espèce à la fois sur un lit surélevé (figure 6) et sur un lit non surélevé. Il a estimé que, bien que les lits surélevés soient bien connus de la communauté locale, un sol plat retiendrait mieux l'eau. Il a travaillé le sol avec une approche modifiée de «double creusement», où les 12 pouces supérieurs (30 cm) du sol sont enlevés dans une tranchée de 60 cm de large, puis mélangés avec du fumier animal (de vaches, de chèvres, ou de poulets) lorsqu’on les y remet.

L’irrigation initiale

Après le semis, chaque lit a été suffisamment arrosé pour mouiller le sol au-dessus des graines. Ensuite, chaque lit a été arrosé une fois par jour pendant la première semaine et une fois tous les deux jours la deuxième semaine. Après cela, les plantes ont été arrosées au besoin (environ une fois tous les trois ou quatre jours, car le paillis atténuait la perte d'eau).

EDN149 Figure 7

Figure 7. Plants de gombo sortant d'un paillis d'herbe fine. Source: Chris Peterson.

Les plantes sous le paillis d'herbe fine (figure 7) avaient des taux de germination plus élevés et plus rapides et moins de mauvaises herbes que les plantes sous paillis grossier. La survie globale des semis était sporadique, avec une mortalité élevée des plantes dans certaines zones mais pas dans d'autres. Peterson a fait l’observation suivante: «Le paillis grossier peut avoir attiré les termites qui ont consommé les graines ou les pousses. Une autre hypothèse est [que] la présence de phytotoxines provenant du paillis grossier, en particulier des feuilles de manguier, [a inhibé la germination et / ou la croissance des plantes]. »

Peterson a déclaré ceci: «Les pluies sont revenues environ un mois après le semis, ce qui illustre l'une des limites d'un jardin de saison sèche. Les plantes peuvent mettre plus de temps à mûrir que la saison sèche ne dure. Dans ce cas, les terres consacrées aux cultures de saison sèche ne peuvent pas être utilisées à d'autres fins pendant une partie ou même la totalité de la saison des pluies. Selon la productivité des cultures, l'agriculteur pourrait être mieux servi en attendant la fin de la saison sèche et en semant des cultures plus productives lorsque les pluies reviendront. Cela dépendra, bien entendu, de l’endroit spécifique et de la durée de la saison sèche. »

Les résultats

La plupart des plantes de l'essai étaient matures et ont été récoltées à la fin de la saison des pluies en mai. À ce moment-là, Peterson avait une idée de ce qui donnait et de ce qui ne donnait pas dans son contexte. Parfois, même lorsque les plantes poussaient et produisaient bien, elles n’étaient pas «couronnées de succès» pour des raisons culturelles.

EDN149 Figure 8

Figure 8. Des tacheurs de coton sur le gombo. Source: Chris Peterson.

Le gombo: Cinquante graines ont été semées et dix plantes ont survécu. Les plantes de gombo ont subi des dommages mineurs causés par des insectes. Les tacheurs de cotton (qui se nourrissent de graines à l'intérieur des gousses; Figure 8) sont apparus en grand nombre à peu près à la moitié de la vie des plantes. On a découvert que quelques gousses enroulées étaient infestées par des larves d'insectes fouisseurs (qui ont peut-être réussi à s’y introduire grâce à l'alimentation des tacheurs de coton). Néanmoins, plus de 200 gousses ont été récoltées. Les gousses finales ont pu mûrir et produire des graines; elles ont eu un rendement suffisant pour remplir essentiellement un petit bocal en verre. Peterson a écrit ceci: «Les membres du personnel de la ferme ont bien réagi à la culture et ont commencé à cultiver le gombo sur la ferme et à le consommer découpé dans des plats de haricots. De nombreux résidents locaux ont exprimé leur intérêt pour la culture du gombo et sa préparation. La ferme commencera à vendre sa production dans les mois à venir, et nous sommes convaincus que les gousses et les graines de gombo seront des articles populaires. »

Le haricot mungo: Soixante-sept graines de haricots mungo ont été semées et presque toutes ont germé. Les plantes ont produit 20 à 30 gousses par plante, et chaque gousse contenait au moins 10 graines. Les gousses ont mûri environ deux mois après le semis et ont bien séchée. Le haricot mungo a arrêté produire de nouvelles gousses après environ trois mois, et les dernières gousses ont mûri quelques semaines plus tard. Peterson a fait remarquer que les plantes pourraient peut-être être remplacées par autre chose une fois la récolte initiale récoltée. Il a également déclaré ceci: «Il existe une barrière culturelle à leur utilisation:« Je vois les Indiens les consommer » est ce qu’on entend couramment dire. Les Indiens ne sont pas activement discriminés ici, mais la nourriture indienne n'est «pas ougandaise».… Cela m'a surpris, car les graines du haricot sont petites et nécessitent donc peu de temps ou de combustible pour les préparer, et la disponibilité avec laquelle les membres du personnel de la ferme ont adopté le gombo m'a conduit à croire qu'il y aurait plus d'enthousiasme pour le haricot mungo.

EDN149 Figure 9

Figure 9. Une chenille endommageant une gousse de pois chiche. Source: Chris Peterson.

Le lupin changeant: Toutes les plantes de lupin changeant sont mortes dans les trois mois suivant le semis. Elles n'ont produit ni gousses ni graines.

Le pois chiche: Après trois mois, les plants de pois chiche avaient produit de nombreuses gousses. Cependant, des chenilles ont mangé les gousses (figure 9) et les cochenilles se sont attaquées aux racines. Seulement une douzaine de graines ont été récoltées (récoltées tôt pour que les insectes ne les mangent pas). Peterson a émis l'hypothèse que les pois chiches pourraient mieux pousser dans des zones plus froides moins favorables aux insectes ravageurs.

 
EDN149 Figure 10

Figure 10. Des gousses de niébé infestées de maladies. Source: Chris Peterson.

Le niébé: Le niébé a beaucoup poussé, mais a produit peu de gousses. Certaines plantes ont succombé à une maladie fongique des plantes (Figure 10; environ une plante par semaine), qui s’est déclarée après le retour des pluies. Peterson a fait remarquer ceci: «On a observé une alimentation importante d'insectes le long des [rames], mais les plantes semblaient tolérer les dégâts. Il semble qu'il y avait d'autres maladies présentes, car les gousses étaient de forme irrégulière et semblaient contenir peu de graines. Cela pourrait être dû à un échec de la pollinisation. Comme on m’avait dit que le niébé tolérait un peu d'ombre, je l’ai semé dans la partie la plus ombragée du jardin. Il se peut que le manque de lumière directe du soleil ait permis le développement d’un microclimat humide, conduisant à une épidémie. Un espacement plus large lors du prochain semis pourrait atténuer ces problèmes. Des oiseaux ou des écureuils (coupable inconnu) ont détruit les quelques gousses saines que j'avais observées. Aucune graine de haricot n'a été récoltée, ce qui était surprenant car le niébé est connu dans cette partie de l'Afrique et peut être acheté sur les marchés locaux. Par conséquent, il semble que mes pratiques agronomiques (semis trop rapproché, semis à l'ombre) soient responsables de la mauvaise récolte de cette culture.

La pastèque: Peterson a fait cette observation: «Les plantes grimpantes ont succombé à une maladie des plantes entre deux et trois mois après le semis. Les graines des fruits récupérés avaient été mangées par les coléoptères ou s’étaient asséchées sans parvenir à maturité. Les graines n'étaient pas mûres au moment où les plantes sont mortes. Aucune graine n'a été collectée.

EDN149 Figure 11

Figure 11. Des oiseaux picorant des graines de sorgho sur les tiges. Source: Chris Peterson.

Le mil: Les plants de mil ont mûri environ quatre mois après le semis. Ils n'avaient pas de ravageurs importants (en dehors des chèvres grignotant parfois le dessus des plantes) et ont produit environ 2 L de graines de mil. Selon Peterson, «le millet est une culture de base populaire dans certaines régions de l'Ouganda, utilisée pour préparer un aliment féculent appelé à divers endroits tapa, kalo ou pain de mil (le terme « pain » est une appellation impropre; le produit n'est pas levé ou cuit au four, mais plutôt, la farine est bouillie dans l'eau jusqu’à ce qu’elle devienne une grosse goutte de consistance entre une purée de pommes de terre et de la pâte à pain, et est consommée chaude avec une sauce). Les bières de mil et les bouillies de petit-déjeuner similaires au gruau liquide sont également répandues.

Le sorgho: Peterson a déclaré que les plants de sorgho poussaient bien et étaient prêts à être récoltés après quatre ou cinq mois. Il a dit que les plantes produisaient très bien mais, « Une fois que les graines sont parvenues à maturité, les tisserins et les tourtereaux sont venus les picorer [Figure 11], et les épouvantails en aluminium n'ont rien fait pour éloigner les oiseaux. » Peterson a ajouté: «Différents types de sorgho sont utilisés dans tout l'Ouganda à des fins différentes: pour la bouillie, pour l'alimentation animale et pour une bière locale fermentée. Le sorgho est utilisé dans certaines marques de bière produites dans le commerce. J'avais espéré épargner les vieilles tiges pour servir de piquets pour le haricot, mais les termites ont détruit les tiges avant qu’on ne puisse semer le haricot.

EDN149 Figure 12

Figure 12. Tubercules de jicama. Source: Chris Peterson.

Le jicama: Les plantes de jicama ont poussé lentement à partir des graines, mais étaient relativement exemptes d'insectes et de maladies. C'était l'une des dernières cultures à mûrir; les rames sont mortes cinq mois après le semis. Les plantes ont donné peu de graines et les tubercules variaient en taille de 1 à 4 pouces (2,5 à 10 cm) de diamètre (figure 12). Peterson a écrit: «J'ai laissé des tubercules dans le sol pour voir si la croissance végétative serait meilleure lorsque les tubercules reprendraient leur croissance. Les têtes de germination des tubercules récoltés ont été plantées pour observer si elles poussaient bien, mais cet effort ne fait que commencer. Le jicama s'est avéré être désagréable au goût pour les Ougandais et légèrement acceptable pour moi. À moins que les tubercules ne produisent des tubercules beaucoup plus nombreux et plus gros que les graines, je ne pense pas qu’ils pourront rivaliser avec les pommes de terre irlandaises, les ignames ou le manioc comme culture de tubercules. De plus, le jicama est souvent consommé cru (on dit qu'il devient dur lorsqu'il est cuit) et les Ougandais hésitent à consommer les légumes crus. J'ai rencontré la même barrière lors de la culture du radis et de la laitue. Les Ougandais à qui j'ai parlé insistent sur le fait que tous les légumes doivent être cuits. Cela est peut-être une bonne chose et reflète une prise de conscience du danger de contracter des vers ou d'autres parasites du sol.

EDN149 Figure 13

Figure 13. Les plants de lablab ont poussé vigoureusement mais ont produit peu de graines. Source: Chris Peterson.

Le dolique blanc: Peterson a écrit: «Le dolique blanc s'est avéré être un grimpeur agressif, les piquets de trois pieds n'étant pas assez hauts pour contenir les plantes. Les plantes ont poussé un peu partout, mais ont relativement produit peu de graines [Figure 13]. Les plantes poussent toujours activement cinq mois plus tard, mais maintenant je suis convaincu que je sais à quoi m'attendre de cette plante. Bien que les graines soient déclarées comestibles, la production de graines est minime et [pour moi] la vraie valeur de cette culture est (comme nous le savons déjà) son utilisation comme aliment pour bétail. Les plantes cultivées seules plutôt qu'en rangées produisaient plus de graines bien que la croissance végétative soit à peu près la même. Les gousses semblaient parfois infestées d'un champignon de couleur noire et les graines à l'intérieur étaient décolorées ou ridées. On ne sait pas à ce stade si ces graines germeront bien. Les quelques graines stockées ont été rapidement infestées de coléoptères stockés, mais cela aurait pu être évité par un meilleur stockage. J'espère noter les effets de la coupe régulière sur la repousse lors des prochains semis. Si la plante repousse bien, et puisqu'elle a survécu à la deuxième saison sèche (qui est plus sévère), elle pourrait grandement améliorer l'approvisionnement de la ferme en aliments pour bétail et les porcs.»

Réflexions à plus long terme

À l'automne 2019, six ans après la rédaction du rapport d'essai initial sur les semences, Peterson a partagé quelques réflexions à plus long terme. Il a fait l’observation suivante: «Le principal succès [de l'essai de semences] a été de convaincre les membres du personnel de la ferme sur la valeur du paillage. Quand ils ont vu les résultats de la germination, ils ont été [convaincus] et ont paillé leurs plates-bandes à partir de là; le fait de voir que seule une fine couche était nécessaire a fait la différence.

L'introduction d'aliments nouveaux et inconnus s'est avérée difficile. «Le gombo… a bien poussé et [les membres du personnel de la ferme] l'ont bien apprécié quand je l’ai préparé pour eux, [mais] ils ne savaient pas quoi en faire lorsqu'ils l'ont cultivé eux-mêmes. J'ai partagé quelques semences conservées, et on m’a présenté plusieurs mois plus tard des gousses de gombo brisées et devenu comme du bois, en me demandant comment elles étaient censées être préparées. L'idée de récolter un produit non mature ne leur était pas familière et ils ont eu du mal à savoir quand ils étaient censés récolter. Le lablab était répandu, mais pas en tant que nourriture humaine. «Parce que le lablab n'est cultivé que comme fourrage animal [ici], ils n'étaient pas intéressés par les graines, probablement en raison du travail nécessaire à la préparation et de la disponibilité immédiate d'autres haricots nécessitant moins d'effort de préparation.

Dans l'ensemble, Peterson a conclu, «l'idée du jardinage en saison sèche n'a pas marché parce que cela prend des terres qui seraient plus productives une fois les pluies revenues. Avec deux saisons des pluies par an dans cette partie de l'Ouganda, il n'y avait guère de raisons d'investir ses biens fonciers dans [une tentative de produire] une maigre culture complémentaires pendant des saisons sèches relativement courtes. L'approche pourrait être plus efficace dans les régions où la saison sèche est plus longue. »

Référence

Peterson, C. 2010. Review of termite forest ecology and opportunities to investigate the relationship of termites to fire [Examen de l'écologie de la forêt de termites et possibilités d'étudier la relation entre les termites et le feu]. Sociobiology 56: 313–352.

Citer comme suit:

ECHO Staff 2020. Comment des semences de ECHO ont poussé dans un jardin de saison sèche en Ouganda. Notes de développement de ECHO no 149